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Accueil >ChineEconomie, incitations fiscales & conditions de travailLes ouvriers des usines textiles de Shenzhen en Chine travaillent 7 jours sur 7, jusqu'à 12 heures par jour, soit 80 à 90 heures par semaine, pour un salaire de 115 euros par mois. Les heures supplémentaires sont obligatoires et non payées. Les ouvriers ont une semaine de vacances par an, non payée. Les ouvriers sont logés dans des dortoirs de l'entreprise. Ils disposent d'une heure de liberté par jour.
Le salaire moyen d'un ouvrier travaillant dans l'industrie textile est de 0,84 euro de l'heure en Chine.
En 2008, le salaire minimal est fixé, à 800 yuans par mois (93 euros) à Pékin, à 960 yuans (111 euros) à Shanghai et à 770 yuans (90 euros) à Dongguan.
La "délocalisation intérieure tient même lieu de programme pour le gouvernement chinois. A Chongqing, à l'intérieur des terres, les ouvriers coûtent deux fois moins chers qu'à Shanghai. (…) Concurrencés par leurs compatriotes de l'ouest du pays, les salariés de la côte ne peuvent plus revendiquer des augmentations comme par le passé. Et c'est la compétitivité de tout le pays qui en sort renforcée". Hubert Bazin, avocat à Pékin chez Gide Loyrette Nouel. "Dans les provinces de Chongqing et du Hubei, 150 millions de personnes sont prêtes à travailler pour un salaire 30% moins élevé qu'à Shenzhen."Jean-François Huchet, directeur du Centre d'études français sur la Chine contemporaine.
Un ouvrier gagne un salaire moyen de 274 euros brut par mois dans ce pays en 2008.
Le salaire minimum à Shenzhen est de 100 $ (75 euros). En comptant les heures supplémentaires et les primes de rendement, un ouvrier peut gagner de 120 à 200 $ par mois (90 à 150 euros par mois). A Shenzhen, une paire de chaussures de sport Adidas coûte entre 86 et 171 $, soit presque un mois de revenus.
En Chine, les grèves sont considérées illégales et traitées comme une menace à l’ordre social depuis 1982. Elles font l’objet d’une répression vigoureuse et parfois violente.
Des ouvriers chinois fabriquant des chaussures de sport sont payés moins de 1,5 euro par jour.
La Chine est le premier consommateur mondial de nickel (18% de la production mondiale), cuivre (20%), aluminium (25%), acier (36%), charbon (39%), et de fer (41%).
La négociation collective demeure fortement entravée par l’absence d’organisations réellement indépendantes tant du côté des travailleurs que des employeurs. Pratiquement tous les contrats sont rédigés unilatéralement par les employeurs et ne tiennent compte que de quelques obligations légales minimales ou se contentent de perpétuer les pratiques du passé – bien que ce dernier cas de figure soit de moins en moins répandu dans le contexte de la privatisation.
Bien que la censure des médias et le voile de secret qui recouvre les statistiques nationales rendent difficile, voire impossible, d’estimer le nombre exact de manifestations de travailleurs, la tendance à la multiplication des manifestations s’est confirmée depuis 2004. Outre les manifestations collectives régulières concernant le non-paiement de salaires, les faillites fictives ou véritables et les cas de corruption dans le cadre du processus de privatisation des industries de l’État, le nombre d’actions revendicatives individuelles a également augmenté. Certains rapports de presse ont centré leur attention sur des travailleurs qui ont sauté ou ont menacé de sauter du haut de bâtiments pour réclamer des salaires impayés. Cette tactique du dernier recours a été utilisée par certains travailleurs pour attirer l’attention, en se blessant volontairement ou en menaçant de le faire ou en se faisant arrêter. Les travailleurs qui vont au bout de leur menace et sautent dans le vide sont très rares. Les travailleurs ayant recours à cette tactique sont presque toujours des migrants. En juillet 2006, un travailleur migrant de 53 ans s’est immolé par le feu sur la place Tiananmen parce qu’il ne percevait plus son salaire. D’après une association, l’homme était dans un état grave mais l’incident a été minimisé par les médias locaux. Dans la province de Guangdong, un mineur au chômage s’est fait sauter dans un commissariat de police le 13 juillet, après avoir supplié les policiers de l’aider à obtenir les salaires qui lui étaient dus. La police l’a identifié comme étant Liu Yingqiu, originaire de la province de Hunan, qui avait travaillé dans une mine illégale de Wenguan, dans la province de Guangdong.
En République populaire de Chine les libertés syndicales sont systématiquement bafouées. La loi interdit aux travailleurs de s’organiser en dehors du cadre de la Fédération chinoise qui, en vertu de ses statuts, doit se soumettre à l’autorité du Parti communiste chinois. La loi sur les syndicats interdit aux travailleurs de former des syndicats indépendants.De nombreux travailleurs ont été arrêtés, écroués, condamnés et emprisonnés pour leur participation à des actions collectives.
Aucun syndicat indépendant n’est autorisé; les tentatives d’établissement d’organisations de travailleurs indépendantes sont systématiquement réprimées, parfois violemment. Les organisateurs de groupes de travailleurs ou d’actions collectives sont souvent arrêtés. Certains sont condamnés à des peines de prison (officiellement appelées «réforme par le travail» ou lao gai) après des procès au pénal qui sont bien en deçà des normes internationales. D’autres sont envoyés en «rééducation par le travail» (lao jiao, parfois appelé «réhabilitation par le travail») au terme d’une procédure administrative qui contourne les rares sauvegardes prévues par le système pénal. De telles mesures répressives rendent les exemples de syndicats indépendants rares et éphémères. Les organisateurs d’actions collectives courent de gros risques. La crainte de l’emprisonnement rend extrêmement difficiles les négociations entre les représentants des travailleurs, les autorités et les employeurs.
Une entreprise d’informatique chinoise verse 500 000 $ en pots-de-vin à des acheteurs de grandes compagnies étrangères, en échange de contrats d’équipement… Ces pratiques seraient « quasi systématiques » en Chine. « La plupart des entreprises chinoises n’ont même pas de comptabilité informatisée », déplore un auditeur financier : un obstacle majeur à tout contrôle sérieux. Au cours des deux derniers mois de 2006, les autorités chinoises ont enquêté sur plus de 32 000 affaires de corruption impliquant plus de 38 000 officiels. Environ 17 000 cas concernaient des montants de plusieurs millions de yuans (1 € = 10 yuans environ). Dans les milieux d’affaires, 17 000 affaires ont été portées à la connaissance de la police en 2006, portant sur un montant de 577 millions de dollars.
Le coût salarial moyen dans l'industrie automobile est d'1 euro par heure.
Les 54 Zones économiques spéciales de Chine, dont les principales sont de Shenzhen, Shantou, Zhuhai, Xiamen et Hainan, ont accueilli 22% de l'investissement direct étranger en 2004.
Les investissements dans les zones économiques spéciales de Chine bénéficient des avantages suivants: éxonération d'impôt pendant 2 ans, taux réduit à 7,5% pendant les trois années suivantes, et taux réduit à 15% ensuite. Les zones économiques et de développement technique et les zones de développement hi-tech bénéficient d'avantages identiques lorsque l'investissement dure au moins 10 ans.
En 2004, le salaire moyen en Chine variait de 30 à 97 dollars par mois, selon le secteur d'activité.
Zones défiscalisées: Beijing Airport industrial zone, Fujian province special economic zone, Guandong province special economic zone, Hainan special economic zone, Hangzhou development zone, Hunchun special economic zone, Jinqiao export processing zone, Shanghai, Kangqiao industrial zone, Shanghai, Lujiazui finance and trade zone, Minbei industrial district, Shanghai, Pudong development zone, Shangai, Qingpu industrial district, Shantou special economic zone, Shenzhen special economic zone, Siping City, Jilin province, Songjiang industrial zone, Waigaoqiao free trade zone, Shanghai, Xiamen special economic zone, Xingzhuang industrial zone, Xiaoshan economic zone, Zhuhai special economic zone, Zongshan Torch development zone.
Salaire minimum constaté (US$/jour)
2008 12 US$/jour chez/pour Haier Group Co |