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El Salvador

Paradis financier

Economie, incitations fiscales & conditions de travail

Le salaire minimum au Salvador est de 0,67 $ par heure, soit 5,4 $ par journée de 8 heures.
(National Labor Committee , Etats-Unis , 01/05/2008 , Another CAFTA failure )

Les travailleurs font l'objet d'une forte discrimination en raison de leur affiliation ou de leurs activités syndicales. es licenciements collectifs de travailleuses et travailleurs et de dirigeants syndicaux, sans paiement d’indemnités, sont très fréquents au Salvador. L’acceptation de facto de cette pratique a facilité le recours des employeurs à de telles pratiques pour étouffer les syndicats. Les listes discriminatoires, également appelées «listes noires», font partie des armes de prédilection des employeurs antisyndicaux, plus particulièrement dans les zones franches industrielles. En privant du droit fondamental d’accès à l’emploi toute personne ayant eu un quelconque rapport avec des organisations syndicales, les employeurs veillent à l’élimination quasi-absolue de l’activité syndicale dans ces zones, rendant d’autant plus difficile le création de nouveaux syndicats. Une complicité totale unit les entreprises qui font diffuser ces listes noires entre elles. Pendant ce temps, les autorités gouvernementales ferment les yeux sur ce qui constitue pourtant un abus flagrant et incessant.
(ITUC-CSI , Suisse , 01/12/2007 , Annual Survey of violations of trade union rights )

Bien que le droit de négociation collective soit reconnu par la loi, il ne s'applique pas dans les zones franches d’exportation en raison d'une très importante discrimination antisyndicale exercée par les employeurs et de l'abandon de la part du gouvernement de sa responsabilité de défendre le droit de négociation collective des travailleuses et travailleurs des zones franches. Toute tentative de syndicalisation est réprimée et les travailleurs sont menacés de licenciement s'ils essaient de former un syndicat ou d’y adhérer. Les employeurs aiment également recourir à la menace de fermeture et du licenciement collectif. Les «incitations» ou régimes préférentiels dont bénéficient ces entreprises contribuent à susciter et à protéger de telles politiques antisyndicales. Les «maquiladoras» peuvent cesser leurs opérations au moindre risque de voir leur marge bénéficiaire affectée par des revendications syndicales. Dans ce cas, il est impossible d’intenter une action en justice en l’absence de la partie défenderesse. Il n’existe pas, non plus, de fonds permettant à l’Etat d’indemniser les travailleurs lésés.
(ITUC-CSI , Suisse , 01/12/2007 , Annual Survey of violations of trade union rights )

Zone franche American Park, zone franche El Pedregal, zone franche El Progreso, zone franche Export Salva, zone franche San Bartolo, zone franche San Marcos. Les entreprises implantées dans les zones industrielle d'exportation ou les zones franches bénéficient des avantages suivants: Exemption fiscale sur le bénéfice des sociétés pendant 20 ans, exemption des droits de douanes sur toute importation industrielle de pièces détachées, de biens intermédiaires, de carburant et de matières premières.
(US & Foreign Commercial Service , Etats-Unis , 01/01/2000 )

El Pedregal Zona Franca Export Salva Free Zone Lido Free Zone Parque Industrial La Concordia Parque Industrial y Zona Franca El Transito Zona Franca 10 Zona Franca American Park Zona Franca Calvo Conservas Zona Franca El Progreso Zona Franca Internacional Zona Franca Miramar Zona Franca Pipil Zona Franca San Bartolo Zona Franca San Marcos Zona Franca Santa Ana Zona Franca Santa Lucia Zona Franca Santa Tecla Zona Franca Santo Tomas
(Entreprise , 01/01/1999 )

Salaire minimum constaté (US$/jour)
(année, salaire et nom de l'entreprise contractante)

Principales violations du droit du travail
(année, entreprise et numero de la convention)