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Dans la pratique, il n’y a pas lieu de parler de liberté d’association en Corée du Nord. Les syndicats indépendants sont interdits. La Fédération générale des syndicats de Corée, seule organisation syndicale autorisée dans le pays, se trouve sous la tutelle du parti unique, le Parti des travailleurs de Corée (PTC). Elle fonctionne selon l’ancien modèle syndical «stalinien» et est investie de la responsabilité de mobiliser les travailleurs pour remplir les quotas de production établis et d’assurer des services de santé, d’éducation, de culture et d’assistance publique. En avril 2005, la Commission des droits de l’homme de l’ONU a adopté une résolution sur la Corée du Nord, dans laquelle elle condamnait «toutes les restrictions graves et incessantes aux libertés (…) de réunion pacifique et d’association», et appelait le gouvernement à remédier à ces problèmes en matière de droits de l’homme, entre autres, en «respectant les normes du travail internationalement reconnues». Le gouvernement contrôle les relations entre le patronat et les salariés dans leurs moindres aspects. Les travailleurs n’ont pas le droit de participer à des négociations collectives. Les salaires sont fixés par des ministères du gouvernement.
(ITUC-CSI , Suisse , 01/12/2007 , Annual Survey of violations of trade union rights )

Encerclés par des barbelés et des soldats, les travailleurs nord-coréens de la Zone industrielle de Kaesong sont strictement contrôlés et maintenus sous surveillance constante par les autorités. D’après Human Rights Watch, le ministère de l’Unification de Corée du Sud aurait déclaré qu’aucun syndicat n’était présent dans la zone. Le gouvernement nord-coréen choisit lui-même les représentants des travailleurs dans les entreprises implantées dans la zone, moyennant l’accord de la direction sud-coréenne.
(ITUC-CSI , Suisse , 01/12/2007 , Annual Survey of violations of trade union rights )

Le rapporteur spécial pour la Commission des droits de l’homme de l’ONU et diverses autres sources gouvernementales et non gouvernementales ont fait état du recours incessant au travail forcé par le gouvernement de la Corée du Nord. On n’aurait pas tort de parler d’antithèse du droit des travailleurs de s’associer librement. Le gouvernement envoie également des travailleurs à l’étranger, notamment en Bulgarie, en Chine, au Koweït, en Mongolie, en Pologne, en Roumanie, en Russie et au Yémen. Pyongyang tient la bride haute à ces travailleurs et s’empare de la majeure partie de leurs salaires. D’après des preuves recueillies en République tchèque, par exemple, les travailleurs nord-coréens doivent verser la majeure partie de leurs salaires sur un compte en banque central, n’ont pas droit à la liberté d’expression et doivent être accompagnés d’un garde de l’ambassade qui leur sert d’interprète. Un ancien officiel du corps diplomatique de la Corée du Nord a décrit leur situation comme s’apparentant à l’esclavage.
(ITUC-CSI , Suisse , 01/12/2007 , Annual Survey of violations of trade union rights )

Zone franche de Gae-Sung.
(Entreprise , 01/01/1999 )


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