Toyota Motor Corp.

Restructuration interne: Toyota supprime la moitié de ses postes d'intérimaires au Japon.: Japon

BIT violation de la norme n° 87,98 : Toyota Motor Philippines (TMPC) a continué d’ignorer une décision de la Cour suprême l’enjoignant de reconnaître l’Association des travailleurs de TMPC (TMPCWA) et de commencer à négocier avec elle. La direction a également maintenu son refus de réintégrer les travailleurs licenciés en 2001 pour avoir pris part à des manifestations pacifiques protestant contre le refus de l’entreprise de reconnaître le syndicat. Le gouvernement n’a pas mis en œuvre une recommandation de l’OIT l’invitant à amender sa législation pour permettre «un processus de certification juste, indépendant et rapide» et à «déployer tous les efforts pour garantir que le TMPCWA et Toyota Motor Philippines Corporation négocient en toute bonne foi et parviennent à se doter d’une convention collective». Alors que la campagne du TMPCWA pour obtenir la reconnaissance continue, un nouveau syndicat jaune soutenu par la direction a été constitué –le TMPCLO (Toyota Motor Philippines Labour Organisation)– qui a déposé immédiatement une demande de tenue d’élections de certification syndicale. L’intransigeance délibérée de la direction et son refus de négocier en toute bonne foi avec le TMPCWA a empêché qu’une convention soit conclue sur une période de cinq ans, ce qui ouvre la voie à une contestation de la certification. Des fonctionnaires du ministère du Travail et de l’Emploi ont observé le vote de certification qui s’est déroulé le 16 février, où ni le TMPCWA ni le TMPCLO n’ont obtenu une majorité des voix. Le TMPCWA a ensuite introduit une demande en annulation de l’élection auprès du Ministère, et il n’est pas étonnant que le TMPCLO se soit opposé à cette requête, avec le soutien de la direction. Le TMPCWA a persévéré dans sa demande de lancer les négociations en vue d’une convention collective et dans sa tentative de faire réintégrer les 136 travailleurs restants parmi ceux qui avaient été licenciés depuis 2001, mais la direction a tout bonnement rejeté ces requêtes. En avril, le ministère a débouté le TMPCWA de sa requête en annulation et a procédé ensuite à certifier le TMPCLO en tant que représentant attitré à la négociation, en dépit du fait qu’il n’avait pas remporté la majorité des voix des travailleurs. La Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie (FIOM) a lancé une campagne mondiale pour faire pression sur Toyota en faveur de la réintégration des membres du TMPCWA licenciés. Le 16 août, les gardes de sécurité du bureau central du ministère du Travail et de l’Emploi ont eu recours à la force pour tenter d’empêcher des membres du TMPCWA de rentrer dans les locaux du ministère et ont tiré en l’air pour intimider les travailleurs. Les membres du TMPCWA sont néanmoins parvenus à rentrer dans les locaux du ministère mais, par la suite, la police a arrêté 21 des syndicalistes, dont le président du TMPCWA, Ed Cubelo. Les syndicalistes sont restés en détention pendant trois jours avant d’être finalement libérés.: Philippines

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Délocalisation: Pour remporter un contrat, Toyota oblige ses sous-traitants à s'engager contractuellement sur un pourcentage ou un objectif précis d'achats réalisés dans des pays à bas coûts de main d'oeuvre. « Cette clause, qui s'inscrit dans tous les nouveaux contrats à négocier, a été imaginée par Renault, et généralisée depuis », confie l'un des plus grands équipementiers français.:

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