Brunei
Economie, incitations fiscales & conditions de travail
Il n’y a eu pratiquement aucune activité syndicale au Brunei et il n’existe pas de base légale pour la négociation collective pas plus que pour les grèves. Les citoyens non brunéiens ne sont pas couverts par la plupart des lois du travail. es dispositions constitutionnelles relatives aux droits fondamentaux d’expression, d’association, de la presse et d’assemblée restent suspendues dans le cadre d’une déclaration d’état d’urgence remontant à 1962 et renouvelée par le gouvernement tous les deux ans. Le gouvernement a recours à une loi sur la sécurité intérieure (ISA) pour incarcérer les opposants sans chef d’inculpation ou a accès à un conseiller durant une période pouvant aller jusqu’à deux ans. Les droits d’association des fonctionnaires et des membres des forces de sécurité sont considérablement limités car il leur est strictement interdit de se joindre à tout type de parti politique. Il n’y a que trois syndicats enregistrés au Brunei, et ils appartiennent tous au secteur pétrolier, représentant au total approximativement 1.500 travailleurs. Deux des syndicats représentant les employés de bureau sont apparemment inactifs, tandis que le troisième syndicat, représentant les travailleurs manuels des champs pétrolifères, n’a que des activités limitées. Ces syndicats exercent leurs fonctions sans jouir d’une grande indépendance par rapport à l’autorité gouvernementale. Il n’y a eu pratiquement aucune activité syndicale perceptible l’année dernière.
(ITUC-CSI
, Suisse
, 01/12/2007
, Annual Survey of violations of trade union rights
)
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