BIT violation de la norme n° 87 : La direction de Canadoil Asie, dont le siège est dans la ville d’Amata, à Rayong, et qui est l’une des installations de production du groupe Canadoil, gros fabricant de pipelines pétrolières, refuse de manière réitérée de négocier avec les travailleurs depuis le moment où ils ont constitué un syndicat en août 2005. Les superviseurs ont identifié puis interrogé les dirigeants et militants syndicaux, et ont proposé des mesures d’incitation financière aux membres de base s’ils quittaient le syndicat. En juin 2006, l’intensification du harcèlement et des pratiques discriminatoires (par exemple des primes ou des augmentations de salaire accordées uniquement aux travailleurs non syndiqués) ont finalement entraîné tellement de démissions de membres du comité syndical que le syndicat a été obligé d’organiser une assemblée générale extraordinaire en vue d’élire un nouveau comité. Un nouvel ensemble de revendications a été présenté par le syndicat en vue d’une négociation collective mais, une fois encore, la direction de l’entreprise a refusé de négocier, faisant fi ou créant des retards aux efforts de médiation des fonctionnaires locaux du MdT. Entre-temps, le propriétaire de l’usine a recruté des soldats de l’armée thaïlandaise pour fournir ponctuellement des services de sécurité dans ses installations, et elle a embauché des travailleurs sous contrat temporaire pour continuer la production.
Le président du syndicat a saisi le tribunal du travail en déposant un dossier exhaustif contre l’employeur, pour discrimination antisyndicale dans les salaires, les transferts, les heures supplémentaires et d’autres aspects des conditions de salaire et de travail. Le Comité des relations du travail a accepté d’entendre l’affaire, et celle-ci se trouvait encore en examen lors de la rédaction du présent rapport.:
Thailande